Culte

Un culte est un ensemble de pratiques d'hommage ou de vénération rendu par un groupe à une divinité, un être vivant mythique ou réel, un inanimé ou un phénomène à qui ce groupe reconnait une dimension «de supériorité, d'excellence ou de sacré»...



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Culte et liturgie - Religion

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  • En pratique. Le culte est célébré l'ensemble des dimanches à 10 h 30, mais aussi lors de fêtes du calendrier chrétien à des horaires précisés par le bulletin... (source : oratoiredulouvre)
  • On a dit, à juste titre, que le culte est au centre de la vie chrétienne, ... Jacques 1 :26-27 montre que la pratique de l'adoration de Dieu - la "religion"... (source : bnstrasbourg)
  • Dans les diverses religions, le culte est constitué par la totalité des rites et des cérémonies par lesquels on rend hommage à la divinité.... (source : pasteurweb)

Un culte est un ensemble de pratiques d'hommage ou de vénération rendu par un groupe à une divinité, un être vivant mythique ou réel, un inanimé ou un phénomène à qui ce groupe reconnait une dimension «de supériorité, d'excellence ou de sacré»[1] et attribue des qualités remarquables ou exceptionnelles qui peuvent être reconnues comme exemplaires. Le culte est un des éléments des religions. Par extension, le terme peut s'appliquer à des valeurs morales (justice par exemple) ou sociétales (patrie par exemple).

Culte vient du latin cultus, dérivé du verbe colere, qui veut dire au sens propre «cultiver» et par extension «rendre un culte». Le terme culte peut prendre une connotation péjorative quand il est reconnu comme outrancier ou adressé à un objet indigne : «culte de l'argent», «culte du Veau d'or» ou «culte de la personnalité». Les religions dont les pratiques ou croyances sont reconnues comme répréhensibles sont quelquefois nommées «culte».

En psychologie, le «culte du moi» est apparenté au narcissisme, et c'est aussi un thème littéraire fécond[2], [3], [4], [5], [6].

Contexte strictement religieux

Culte vient du latin cultus, dérivé du verbe colere qui veut dire au sens propre «cultiver» et par extension «rendre un culte». Rendre un culte, c'est par conséquent «cultiver» une relation avec une divinité et vouloir la faire «fructifier» pour le plus grand bénéfice moral et matériel (paix, richesse, prospérité, bonheur, «salut», santé, etc. ) de l'individu ou de la communauté qui le pratique.

On nomme culte la totalité des pratiques publiques et/ou privées d'une religion par lesquelles se manifeste le rapport des croyants à leurs dieux, soit pour les invoquer, soit pour les prier, soit pour les remercier. Il est l'élément central de toute religion, le moment où les fidèles se réunissent et communient avec les divinités et entre eux.

Certains rites sont publics, ils concernent la totalité des membres du groupe religieux en question. D'autres sont réservés à une sphère spécifique du groupe, à commencer par les cultes familiaux.

De plus, certains pratiques rituelles peuvent relever de l'ésotérisme, c'est-à-dire être réservés à des initiés. Ainsi, aux premiers siècles du christianisme, les catéchumènes ne pouvaient assister à la célébration de l'eucharistie, privilège des baptisés. La célébration des mystères antiques relevait de cette catégorie.

Les principaux actes cultuels sont :

On nomme liturgie le déroulement du culte tel que chaque tradition le fixe. Le culte est ritualisé : il renvoie à un mythe qui le fonde et le justifie, l'explique, et en fixe le sens

La célébration du culte est fréquemment réservée à un personnage spécial, le prêtre du culte qui peut avoir été choisi de diverses manières (appartenance à une classe sacerdotale, élection, choix par la divinité ou ordination). Dans le culte familial, le père de famille est fréquemment le célébrant. Il agit dans ce cadre ex officio : sa fonction de pater familias le sert à désigner automatiquement pour présider le culte familial.

Par extension, on nomme «culte» le fait de croire en une divinité et de l'honorer généralement.

Notes et références

  1. Page 1784, Tome 5 : Alpha Encyclopédie, éd. Grange Batelière (Paris), Kister (Genève), Érasme (Bruxelles - Anvers), 1969-1970
  2. Mokhtar Atallah, ««Le Culte du Moi» dans la littérature française», essai, in La Nouvelle-République, Nouvelle Série, 1999, n° 460 (11 août) + n° 461 (12 août) + n° 463 (15 août) + n° 464 (16 août), Alger, ISSN : 1112 2013. [1]
  3. Le culte du Moi dans la littérature francophone
  4. à propos de Chateaubriand
  5. concernant Stendhal
  6. Le Culte du moi, trilogie romanesque de Maurice Barrès, publiée de 1888 à 1891

Annexes

Liens externes

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