Éternité

L'éternité est un état censé être indépendant du temps et n'avoir par conséquent ni commencement, ni fin.



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Concept philosophique - Religion

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Définitions :

  • Durée qui n'a ni commencement ni fin; Durée qui a un commencement, mais qui n'aura pas de fin; Temps fort long; Caractère de ce qui est ... (source : fr.wiktionary)

L'éternité est un état censé être indépendant du temps et n'avoir par conséquent ni commencement, ni fin.

L'éternité dans le langage familier

Par extension de sens, le mot est utilisé dans le langage familier pour désigner une quantité de temps illimitée (ou enorme) et le plus souvent future. Dans un language familier, on l'emploie pour exagérer quelque chose qui paraît interminable, comme dans l'expression «Cette conférence dure une éternité !», ou une durée passée qui paraît particulièrement longue, comme dans l'expression «Cela fait une éternité que je ne t'ai pas vu !».

L'éternité dans la philosophie

Est-elle linéaire ou cyclique ? Nietzsche a parlé d'un éternel retour. Les philosophies orientales parlent de la roue du destin. Est-elle perpétuel recommencement ? La pensée chrétienne professe de croire en une résurrection permanente, qui serait le meilleur moyen de ne pas dégénérer, de renouveler l'espoir. Une éternité cyclique ne veut pas dire que la même chose se reproduise sans cesse. Elle sous-entend au contraire un dynamisme, un changement ainsi qu'à ce titre l'ressemblance avec une roue qui tourne (N. B : sur quel axe ? Rappelons-nous avec Ludwig Wittgenstein que pour qu'une porte s'ouvre, il faut que les gonds soient fixes) est lumineuse : d'une part, la route n'est jamais vraiment la même au fur et à mesure qu'on avance et d'autre part, le cycle évolue selon le trajet parcouru (en s'usant ou se bonifiant selon les améliorations réussies).

Une idée métaphysique, un concept transcendant comme celui d'éternité est par conséquent un soutien dans la vie physique, phénoménale au sens kantien. L'éternité a une fonction éthique. Cette idée joue le rôle d'une balise.

L'éternité dans la religion

Dans le langage religieux, en tout cas chrétien, c'est une soustraction à l'emprise du temps. À ce titre, elle n'a ni commencement ni fin, ces termes n'y ayant pas même de sens. Elle est par conséquent à distinguer de l'immortalité, qui a un début et pas de fin.

Thomas d'Aquin distingue dans la Somme théologique quelque chose qui est différent de l'éternité comme de l'immortalité, et qu'il appelle l'ævum, mais le concept n'en paraît plus particulièrement clair actuellement.

Dans certaines religions, Dieu est dit éternel puisque son existence n'a pas de commencement.

Dans la religion catholique, s'il faut en croire des docteurs de l'Église comme Saint Augustin et Thomas d'Aquin, le temps est une création de Dieu tout comme l'espace, et est lié à ce dernier. Dieu est nommé l'éternelle Trinité.

Dans la religion mormone (Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours) distinction est faite entre l'immortalité, donnée à l'ensemble des hommes quels qu'ils soient, et la vie éternelle qui est de vivre éternellement en présence de Dieu, accordée à ceux qui auront accepté l'Evangile de Jésus-Christ.

L'éternité dans l'art

Dans le langage lyrique, le mot éternité sert à désigner un futur sans fin prévisible : les héros de l'Iliade estiment ainsi acquérir une gloire pour l'éternité.

Pour Renan et dans cette acception : «L'homme peut vivre sans croire à l'éternité; mais il faut qu'on y croie pour lui et autour de lui». Il est de fait complexe d'admettre qu'on est éphémère, et on cherche fréquemment à laisser une trace, aussi discrète - ou alors anonyme - soit-elle, de son passage.

Le réalisateur américain Woody Allen exprima de façon facétieuse : L'éternité, c'est long. En particulier vers la fin. (Il l'a peut-être empruntée à Kafka, mais c'est à vérifier !)

En 1965, Isaac Asimov a intitulé son roman de science-fiction traitant du voyage temporel La fin de l'éternité.

L'éternité est aussi le titre du roman de science-fiction de Greg Bear qui succéda au roman Éon (du latin æon, nom donné à des entités abstraites et éternelles, du grec aiôn : «vie, éternité, entité divine»

Historia de l'eternidad (Histoire de l'éternité, 1936) est le titre d'un essai de l'écrivain argentin Jorge Luis Borges.

Dans son poème Poussière (Alidades, Evian, 2008), Carlo Bordini écrit :

"Il est beau de ne pas savoir. Ne pas savoir, par exemple,

combien je vivrai,

ou combien vivra la terre.

Cette suspension

remplace l'éternité. "

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