Petrus Serrarius

Pierre Serrurier, de son nom de plume Petrus Serrarius est un théologien millénariste néerlandais. Négociant de profession, on l'a qualifié de doyen des doctrinaires dissidents d'Amsterdam.



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  • Petrus Serrarius, intermédiaire entre Spinoza et Henry Oldenburg, secrétaire de la Royal Society à Londres. Esquisse biographique de Pierre Serrurier.... (source : cat.inist)
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Pierre Serrurier, de son nom de plume Petrus Serrarius[1] (né à Londres, 1600-1669) est un théologien millénariste néerlandais. Négociant de profession, on l'a qualifié de doyen des doctrinaires dissidents d'Amsterdam[2]. Collaborateur et mécène de Baruch Spinoza, Popkin voit en lui «le lien de Spinoza avec le monde[3]

Biographie

Serrarius, dont le nom de famille, Serrurier, est d'origine wallonne, étudia à Christ Church (Oxford) de 1617 à 1619. Fidèle collégiant, il se lia avec Adam Boreel, John Dury et Manassé ben Israël. Il se passionna pour le Judaïsme, ce qui le conduisit à la pratique de la gematria ainsi qu'aux idées messianiques de Sabbataï Tsevi[4]. Il écrivit d'ailleurs lui-même sur le millénarisme[5].

Quoique devenu principalement philosémite, avec un intérêt passionné pour les Dix tribus perdues, il demeurait uncalviniste orthodoxe : ainsi il continuait d'entretenir de bonnes relations avec les Quakers d'Amsterdam[6], s'entretenait avec William Ames[7] et correspondait avec le baptiste Henry Jessey.

Mais Serrarius rompit avec son église avant de s'établir à Amsterdam, vers 1630. Il attaqua les thèses de Lodewijk Meyer, puis celles de Moïse Amyraut qui, dans son essai Du règne de mille ans ou de la Prospérité de l'Église (1654) s'était opposé aux millénaristes. Serrarius répliqua par un pamphlet, Assertion du règne de mille ans (1657), qui fut à son tour critiqué par Samuel Marésius, un disciple de Franciscus Gomarus. Marésius montra que les références de Serrarius aux idées de Joseph Mede étaient sans fondement[8].

Bibliographie

Notes et références

  1. En néerl. Pieter, ou Peter Serarius.
  2. Cf. Richard Popkin in Spinoza and the Sciences, Debra Nails and Marjorie Glicksman Grene (editors), p. 177.
  3. Popkin, Spinoza, p. 40.
  4. Cf. Popkin, p. and p. 48.
  5. Cunradus
  6. Cf. Universalisme sur le site de la Fraternité Quaker.
  7. Johannes van den Berg (Jan de Bruijn, Pieter Holtrop editors), Religious Currents and Cross-Currents : Essays on Early Modern Protestantism and the Protestant Enlightenment (1999), Chapter 8. Book extract.
  8. Jeffrey K. Jue, Heaven Upon Earth : Joseph Mede (1586-1638) And the Legacy of Millenarianism (2006), p. 233.

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